Lever de rideau
--> Finding No Name's Land
Je ne sais pas exactement comment commencer, je suppose qu'une quelconque salutation pourrait etre un bon debut, mais encore faudrait-il l'assurance d'un quelconque destinataire pour cela. C'est pas que ca me derange foncierement de parler toute seule, mais en general j'evite a voix/mots haut(e)(s). Tant pis, rien a perdre, bonjour quand meme.
Je ne sais pas exactement par ou commencer non plus, c'est pas comme s'il y avait un vrai debut a quoi que ce soit. Ni quoi que ce soit, a vrai dire. Juste un genre de tentative experimentale hasardeuse, sans raison bien definie, juste histoire de jeter des mots dans un nouvel espace, voir comment ils atterissent. Ou s'ils se cassent la gueule. Facon bidouillage foireux de laboratoire clandestin.
Cote nouveaux espaces, je suppose que je suis plutot a niveau, la, ici, a l'autre bout du bout du monde. Bon d'accord, pas tout a fait le bout du bout, ni le bout tout court, mais ca fait plus joli, et puis c'est quand meme pas trop mal comme endroit dans le genre pas tout pres.
Et d'accord aussi, c'est plus si nouveau que ca non plus, surtout cette chambre, tellement apprivoisee a present. Avec le bazar environant, regulierement chasse -ou dissimule-, mais qui revient toujours a l'attaque, avec une determination croissante -ou ma paresse grandissante. Avec le fauteuil epique, recupere grace a des manipulations mentales et physiques non negligeables. Avec la table basse sans raison d'etre, sauvee de justesse d'un sort morbide, sans plus de raison, sinon de la compassion peut-etre. Avec les miettes des restes d'un pauvre scorpion miniature que je n'ai pas eu le temps de domestiquer. Avec Sam, mon squelette prefere, arme de lunettes d'aviateur et d'une epee en plastique, et son copain crane a la Hamlet. Avec des cartes postales, des bouquins, et des photos eparpilles a travers la piece. Avec les cadavres de canettes de Coca en serie, parce que je me laisse un peu avoir par la culture du pays. Avec un lit croulant sous les couvertures, pour le froid psychologique. Avec les pages de ma novella inachevee faisant disparaitre une bonne partie de la moquette -novella sur laquelle je devrais d'ailleurs etre en train de bosser, ou mon nouveau scenario, ou des textes revises, ou n'importe quoi provenant de la pile epaisse de mes devoirs du week-end, plutot que d'ecrire ca.
Mais il parait qu'on fait rarement ce qu'on devrait. Ce qui semble etre vrai, puisque je ne devrais sans doute pas non plus commencer ca. Sauf, que, comme le reste du monde, je m'en fous.
Je manque cruellement d'accents, mais la faute a mon cote (temporairement) Texan. Et mon clavier Americain trafique avec une chouette touche bombe rouge.
Je ne sais pas exactement par ou commencer non plus, c'est pas comme s'il y avait un vrai debut a quoi que ce soit. Ni quoi que ce soit, a vrai dire. Juste un genre de tentative experimentale hasardeuse, sans raison bien definie, juste histoire de jeter des mots dans un nouvel espace, voir comment ils atterissent. Ou s'ils se cassent la gueule. Facon bidouillage foireux de laboratoire clandestin.
Cote nouveaux espaces, je suppose que je suis plutot a niveau, la, ici, a l'autre bout du bout du monde. Bon d'accord, pas tout a fait le bout du bout, ni le bout tout court, mais ca fait plus joli, et puis c'est quand meme pas trop mal comme endroit dans le genre pas tout pres.
Et d'accord aussi, c'est plus si nouveau que ca non plus, surtout cette chambre, tellement apprivoisee a present. Avec le bazar environant, regulierement chasse -ou dissimule-, mais qui revient toujours a l'attaque, avec une determination croissante -ou ma paresse grandissante. Avec le fauteuil epique, recupere grace a des manipulations mentales et physiques non negligeables. Avec la table basse sans raison d'etre, sauvee de justesse d'un sort morbide, sans plus de raison, sinon de la compassion peut-etre. Avec les miettes des restes d'un pauvre scorpion miniature que je n'ai pas eu le temps de domestiquer. Avec Sam, mon squelette prefere, arme de lunettes d'aviateur et d'une epee en plastique, et son copain crane a la Hamlet. Avec des cartes postales, des bouquins, et des photos eparpilles a travers la piece. Avec les cadavres de canettes de Coca en serie, parce que je me laisse un peu avoir par la culture du pays. Avec un lit croulant sous les couvertures, pour le froid psychologique. Avec les pages de ma novella inachevee faisant disparaitre une bonne partie de la moquette -novella sur laquelle je devrais d'ailleurs etre en train de bosser, ou mon nouveau scenario, ou des textes revises, ou n'importe quoi provenant de la pile epaisse de mes devoirs du week-end, plutot que d'ecrire ca.
Mais il parait qu'on fait rarement ce qu'on devrait. Ce qui semble etre vrai, puisque je ne devrais sans doute pas non plus commencer ca. Sauf, que, comme le reste du monde, je m'en fous.
Je manque cruellement d'accents, mais la faute a mon cote (temporairement) Texan. Et mon clavier Americain trafique avec une chouette touche bombe rouge.
Ecrit par , le Dimanche 28 Mars 2010, 00:33 dans la rubrique This house is a circus.
Commentaires :
Du coup bien le Bonjour, bienvenue chez nous sur joueb, il y a peu de monde mais c'est tres attachant ici. Moi je Galere De mon telephone qui met des majuscules partout! Bisous de France
Re:
Merci de l'accueil! =) En effet, ca m'en a l'air, et puis du coup aussi les gens sont un peu moins perdus dans la foule... Les joies de la technologie!
Bonjour Nouvelle ! J'ai lu cet article (parce que j'aime bien commencer par le début) et que je viens juste de découvrir ton blog. J'aime ! Juste, j'ai du mal à lire cette police d'écriture, mais j'fais un p'tit copier-coller (détail)
A bientôt pour la suite (tu me fais voyager en Amérique !)
=))
A bientôt pour la suite (tu me fais voyager en Amérique !)
=))
Re:
Hello! Merci! =) Ah mince, je vais essayer de trouver quelque chose de plus lisible pour la suite alors
=)
=)
Expérience du dimanche matin à Paris